samedi 29 septembre 2007

Alors que, jeudi soir, Delhi nous offrait encore sa généreuse brume crémeuse et encombrée, sur Pahar Ganj et ses commerces,

le lendemain, une coïncidence de notre programme nous faisait passer la soirée à l'Opéra de Paris !

Le changement est radical, puisque nous sommes passés d'une situation où nous étions les touristes les plus visibles au milieu de la foule et des attentions - des racoleurs, taxis et vendeurs multiples... à une situation des plus chauvines puisqu' exaspérés toute la soirée par l'impolitesse du public de l'opéra Garnier. Qui des japonais, qui des allemands, qui des espagnols... à prendre la scène en photo au flash, à commenter les dorures, faire claquer le clapet d'un caméscope, quand ce n'est pas la banquette qu'on relève bruyamment pour aller voir ailleurs si la prise de vue vaut le coup.

Nous sommes allés voir Capriccio, de Strauss... (Cliquez sur l'image pour en savoir plus)

Nathalie m'a expliqué que ce serait proche de Wagner. Sachant que je n'en connais que la Walkyrie, je ne pouvais pas m'attendre à cette gentille comédie où un poète, un compositeur et un directeur de théâtre s'allient pour offrir un spectacle à une très jolie comtesse, tout en se chamaillant pour s'en attirer les faveurs. C'est une joute permanente d'opposition entre musique et parole, entre décor et profondeur.

Deux jours plutôt, nous nous divertissions devant ce film :

"Chak de !" signifie "Gagne !" en penjabi. Un Bollywood sans chorégraphies, avec la superstar indienne du moment, qui raconte la création d'une équipe féminine de hockey (sur gazon), qui s'entraine, joue et gagne la coupe du monde avant la fin du film. Il faut savoir que ce sport est très populaire en Inde mais souffre d'un déficit de licenciés parce que l'équipe nationale est d'un niveau déplorable (dernier match contre le sri lanka perdu 20-0 il y a deux semaines)... Pendant ce temps, l'équipe nationale de Cricket vient de gagner la toute neuve Coupe Twenty-Twenty [1] ! Mais ceci est une autre histoire.

C'est en tout cas un très gros succès !

Que raconter d'autre sur Delhi ?
Nous avons visité le Fort Rouge, et joué aux cartes.

Notes

[1] Coupe du monde du cricket à 20 contre 20

 
mardi 25 septembre 2007

Le climat nous a permis de décoller, et nous voici à Delhi.

Le vol était incroyable... avec vue sur les cîmes dépassant des nuages ! Cette fois pas de difficulté techniques, pas d'essouflement ni mal des montagnes...

Malheureusement les photos sont interdites dans l'avion, pour d'obscures raisons sensibles et militaires. Nous sommes en compagnie d'Antoine et Claire, en transit pour la Thaïlande, jusqu'à vendredi matin, avant notre retour en France.

Delhi est toujours aussi crade, grise et polluée. On devrait aller au ciné ce soir, et se trainer dans quelques musées demain.

 
lundi 24 septembre 2007

Sur ce panorama digne d'une étiquette evian, photographié depuis notre terrasse, on aperçoit sur la droite le Stok Kangri, le plus haut sommet du coin.

On l'aura donc vu et rêvé souvent, ce sommet, aperçu en bonus du col du Ganda La (rando précédente)...

Samedi 22 septembre, à 6h50, au terme d'une ascension de 4h30, nous y étions!

Ca n'a l'air de rien, mais il nous aura fallu vivre :

  • une longue journée d'approche au camp de base,
  • un lever outrageusement matinal (2h du mat', c'est pas des vacances, ça!),
  • les tracas de l'altitude (maux de tête et essouflement comme si l'on courrait un sprint à chaque pas),
  • deux nuits glaciales,
  • la torture psychologique de voir des marcheurs renoncer en cours d'ascension,
  • la honte jalouse de voir notre guide galoper comme si de rien n'était!

Bref, "It was hard but it was great", comme l'on dira au retour pour encourager les retardataires...

Quel bonheur en effet d'être tout là haut,

quand les paysages se dessinent enfin,

que le sommet apparait si petit, décoré des inévitables prayers flags,

et que l'on peut admirer plus bas de nuages de neige se jouant des rayons et des flocons scintillants...

On est alors bien loin de la vie parisienne, de ses folies, des joeurs de poker en ligne, du boulot quotidien, de l'hopital et des fonds d'investissements...

Le retour, au soleil et en 3h, nous permet de découvrir ce que nous avons gravi dans l'obscurité, alternance d'éboulis et de neige,

et montée raide, raide...

Depuis un col sans nom,

Photo kéké inévitable devant le SK.

Le lendemain au réveil, dimanche 23 (Bon anniversaire Caro !), on découvre qu'on a eu plutôt de la chance pour le temps ! S'il avait neigé comme ça le jour même, la montée aurait été annulée...

Descente avec 4 autres grimpeurs, deux autrichiens, une anglaise et un américain.

L'un des autrichiens est monté au sommet avec un thermos de café (Not a real top without coffee) tandis que le ricain (de l'Oregon) portait une chemise et un pantalon de costume pour poser tout en haut !

Aujourd'hui repos et internet. On prend l'avion demain matin pour Delhi si le temps le permet, pour un retour prévu vendredi.
Fini le Ladakh...

La vallée de la Markha est l'un des treks les plus fréquentés et les plus chouettes. L' itinéraire tourne autour du massif des Kangri (Stok Kangri, Golep Kangri...) et propose des décors très divers, dès le premier jour.

Au Ladakh, les noms de col se terminent par "la". Ici, le Ganda La (4900m).

Avec beaucoup de vent.

Vue sur le Stok Kangri.

Descente vers le cours de la Markha.

Nathalie trouve des fleurs à sa couleur.

Le deuxième jour, après de longues gorges étroites,

la Markha Valley itself, pour trois jours.

Les peupliers s'appellent ici "spring tree", bien qu'ils portent des couleurs d'automne.

Les décors fabuleux nous étonnent. Parfois, les constructions de shortens nous paraissent aussi naturelles que les falaises qui les surplombent.

On peut trouver, après plusieurs jours de marche, une activité humaine surprenante, dans des villages perdus.

On quitte la vallée via Tachuntse, puis Nimaling, de très beaux sites en altitude, avec vue sur le Kang Yatse (6300m).

Voici le plus haut col de l'itinéraire, le Konmaru La (5200m), d'où la vue est superbe.

On découvre en descendant une belle roche rose

et une "porte" naturelle digne d'un décor d'Indiana Jones...

Les derniers mètres ne nous privent d'aucune couleur.

Sur le chemin, quelques bestioles sympathiques :

marmottes,

chamois (ils les appellent blue sheep)

et... des tas de yacks, dont plusieurs ont passé une nuit autour de notre tente!!!

Notre trek aurait été bien différent si nous n'avions pas eu la compagnie de Tundup, réfugié tibétain de 67 ans, notre horseman bon pied bon oeil,

nourrissant les chevaux,

faisant la cuisine,

chargeant les bêtes,

et très bon marcheur.

Un vrai papa, prenant soin de nous, le thé chaud sous la tente pour nous réveiller, et chantant des prières tibétaines toute la journée...

La dernière journée fut assez rapide et nous a laissé le temps de passer par Leh avant d'enchainer sur le trek suivant. Un lit et une bonne douche, quel régal!

Christophe


Ce fut donc 6 jours entre ciel et terre, avec un soleil délicieux et le luxe de ne rien porter (merci les chevaux!).

A chaque étape, une nouvelle surprise de couleur, de forme, d'horizon, de sourire... A chaque pas, matière à s'émerveiller, des falaises vertigineuses aux rivières claires, des cols arides et délicatement enneigés aux "oasis" dorés des couleurs d'automne, du minéral au végétal, du rose à l'ocre, du vide à l'habité...

Le grand bleu à chaque réveil, la douceur de prendre son temps, les mêmes gestes répétés avant de se mettre en route ( faire les sacs et plier la tente, cuire les oeufs du midi et faire bouillir l'eau du jour, nourrir et charger les chevaux...), le pas lent et régulier mais qui nous mène loin, en silence rêveur ou en "papote", la pause du midi à l'ombre d'une tente-restaurant qui nous sert l'incontournable thé au lait, la chaleur qui monte, le plaisir d'être arrivés, le dilemme du diner (maggi noddles ou rice, thet is the question!), la bougie de 18h50 car la nuit est tombée, le dodo au son de la rivière et des clochettes des chevaux.

Voici notre quotidien de rando, si simple et si bon.

Avec la compagnie chantante et bienveillante de Tundup, qulques mots d'anglais en rayon (good, not good) et beaucoup de sourires, avec celle de nos deux chevaux courageux mais capricieux ( Christophe s'est même pris des coups de sabots dans les jambes!), et celle des villageois croisés sur la route, écoliers, moines et "agriculteurs".

On s'est bien régalés de beauté, bien reposés et bien musclés. Prêts pour la grande aventure du Stok Kangri, rêve d'altitude, de neige et de vent à gravir. Suite au prochain numéro. Et amitiés à tous.

Nathalie

 
dimanche 23 septembre 2007

Pas le temps d'en dire plus... on est à Leh et tout va bien, juste besoin de dormir et manger, et on en écrira plus demain. Je file à table, c'est l'heure du diner. Merci pour les commentaires, on vous promet de nouvelles belles images..

biz

Edit : Bon anniversaire Caro !!!

 
jeudi 13 septembre 2007

Quatre jours à écrire, décrire, conter... Comme une belle chanson, simple et heureuse.
Vous le devinez, c'était si bon, si riche, ces quatre jours de marche dans cette montagne majestueuse, de village en village.
A défaut de fleur, les roches vertes, prunes et ocres colorent les pentes. L'horizon se perd dans des successions de crêtes à l'infini. A chaque col claquent au vent les drapeaux de prière.

Nous avons partagé notre route avec Françoise, française et passionante, puis Barbara, jeune allemande adorable.

Et chaque nuit, une maisonnée nous ouvrait ses portes. Après le thé de bienvenue et un peu de repos, nous étions conviés à rentrer dans la cuisine : le feu dans un coint, des coussins pour s'asseoir, des ribambelles de casseroles, des abricots dans un coin... et les mains qui s'affairent pour préparer le diner, les gamins qui jouent, dansent, chantent, et tentent de faire leurs devoirs entre deux tasses à servir. Les regards sont grands ouverts et rieurs. On annone quelques mots en ladakhi, on s'efforce d'avaler l'infame thé au beurre, et on s'emmêle les doigts à rouler des momos (sorte de raviolis tibétains). On dit merci 100 fois, mais chaque merci est sincère.

La vie est dure dans ces villages isolés. Chaque famille a quelques abricotiers et quelques champs de blé en terrasse. Parfois un petit potager, et des fleurs, toujours.

Nous étions en pleine moisson, faites à mains nues, avec l'aide des yacks pour la séparation du grain de l'herbe. Ce sont surtout les femmes et les vieillards qui travaillent, en chantant à tue-tête, les hommes étant souvent à la ville, et les enfants à l'école.

Les maisons sont simples mais belles, sans grand confort. Les toilettes faites d'un trou et d'une pièce en dessous pour recueillir les 'choses' utilisées après séchage comme engrais. De même, on voit partout du fumier de yack sécher sur les toits et les rebords de fenêtre.

Des systêmes d'irrigation quadrillent les parcelles. Quelques pierres suffisent à détourner le ruisseau principal, et témoignent de l'ingéniosité développée face à l'aridité des montagnes.

Trois nuits, trois villages magnifiques, et trois accueils fabuleux.

On aura en plus découvert des monastères, comme celui de Likir, au début de la ballade, celui de Rizong, enchassé dans les falaises, où les moinillons jouent au cricket et les nonnes prennent un bain de soleil, et enfin celui d'Alchi, splendeur du XIe siècle, où les photos sont interdites !

On repart en rando samedi matin, pour neuf jours cette fois ci, avec deux chevaux et leur maitre. Vous devrez donc patienter pour la suite, mais on pense bien à vous.

Christophe et Nathalie

 
dimanche 9 septembre 2007

.. tout va !

L'acclimatation est considérée comme acquise, on va donc pouvoir quitter Leh, sa pollution et sa poussière... En fait, cette ville parait idéale pour qui arrive de Delhi, mais s'avère pesante à la longue. Que voulez vous, on devient vite difficile..

Nathalie profite du soleil sur notre terrasse.

Départ demain pour 4 jours de balades de villages en villages. Pas de grande difficulté prévue. Nous suivrons un circuit classique de mise en jambes, avec nuit dans les villages selon le principe des Homestays : plusieurs familles s'engagent à accueillir des randonneurs, et nous avons souscrit dans une agence pour avoir une place chaque soir. Diner et Breakfast compris.

Aujourd'hui le festival comprenait un spectacle d'archerie -je ne sais pas si ce mot existe- avec tir à l'arc, costume et musique.

(Olivier tu as de la concurrence..)

Rudimentaire mais précis.

J'ai bien sûr été lamentable.

à plusse.

Prochain bulletin au plus tot jeudi soir.

C&N

 
samedi 8 septembre 2007

Aujourd'hui, on a fait le mur, vraiment quitté la ville... en moto. Pour la grande joie de Christophe.

Premier arrêt au monastère de Thiksay, pour observer les curieuses danses des moines coiffés de masques bestiaux menaçants, au son des trompes, flûtes et percussions.

Peu à peu vidé de ses visiteurs, le monastère nous a dévoilé ses atours : murs blancs et rouge, petites pièces sanctuaires dorées et fumantes d'encens, ancienne bibliothèque aux milles bouddhas et mille ouvrages, cour poutrées de bois peints, gigantesque bouddha de 12 mètres de haut (beau ? bof)...

Belle rencontre avec un moine encore étudiant, bavard et si calme à la fois.

Deuxième arrêt au fort de Leh, où la vue est superbe sur les pentes ocres et sur la ville, et d'où voltigent les prayer flags pour l'éternité..

Et maintenant, après toutes ces nouvelles données.. à table !

La journée d'hier fut assez riche.

D'abord par la visite de l'association Women's Alliance of Ladakh qui met en valeur l'écologie, les traditions rurales et la solidarité au sein du Ladakh. En particulier dans les petits villages isolés. On y reçoit de nombreux conseils pour un tourisme respectueux. Très constructif...

On a même tenté notre première marche.

Objectif le tsupa que vous voyez tout là haut :

Ce fut quelque peu sportif, mais avec le sourire !

Une fois là haut,

la vue :

On a même retrouvé un hollandais fort sympathique rencontré plus tot.

Je ne raconte pas grand chose mais ça prend un temps fou de mettre les photos en ligne, et on n'adore finir nos journées des heures devant un écran.

Enfin, un petit concert dans le cadre du festival d'ici...

Honnêtement ce n'est pas sensationnel. La musique ne contient que des percussions jouant toutes la même chose.

Quant aux danseurs, ils se retournent régulièrement les uns vers les autres pour savoir où aller...

Reste que c'est très beau, et cela finit très bien la journée.

je vous propose d'apprendre en une leçon les mots suivants en ladhaki : bonjour, bienvenue, merci, au revoir, s'il vous plait, bon apétit, bonsoir, bonne nuit, bon voyage...

Vous êtes prêts ?

Répétez après moi : Juley !

Ce mot bien pratique sert à tout cela.

A bientot pour la prochaine leçon.

Après deux jours de recherche et de coups de fil infructueux, nous avons pu joindre et trouver avant hier (jeudi matin) la Chandan Guesthouse pour suivre l'excellent conseil d'un ami (Etienne, si tu nous lis.. merci !)

Au milieu des champs de blé, loin de toute circulation, dans un décor traditionnel incontestable, avec terrasse et eau chaude... on n'est pas déçu ! Il y a même deux yaks devant nous pour nous distraire. La famille qui tient la baraque est adorable.

Photo prise de la terrasse au petit matin :

Un voisin :

Petite présentation des moeurs d'ici : quand un fils ainé se marie, sa femme le rejoint sous le toit familial. Dans les cas les plus traditionnels, elle devient également la femme de ses beaux frères. En tous les cas, elle a le role de tenancière de maison.

 
jeudi 6 septembre 2007

On commence à profiter du festival.

Le match du jour opposait les bleus aux rouges...

C'est plutot facile à suivre, ils jouent à 6 contre 6 et à la fin ce sont les bleus qui gagnent.. Il est normal qu'au cours du match un chien errant ou une vache intercepte la balle.. On a même vu un touriste se faire courser par la meute. il avait profité du déplacement du jeu pour rentrer sur le terrain et prendre des photos, en oubliant qu'un cheval, ça galope. Et vite.

Les moments les plus marrants sont quand la balle s'approche des premiers rangs.. c'est la panique chez les spectateurs. Mais vu le nombre de moulins à prières et de moines dans les gradins, on ne sent pas trop en danger.

Petit intermède culinaire : notre menu d'aujourd'hui. Muesli aux fruits pour une Nathalie encore barbouillée, et une purée de lentilles aux chapatis pour Christophe.

 
mercredi 5 septembre 2007

Papa m'explique ce que sont les ponts utilisés sur la route d'hier :

le pont est un pont Bailey. Conçus par un britannique, Donald Bailey, et réalisés en grande quantité par les américains durant la dernière guerre, ils sont arrivés en France lors du débarquement en juin 1944. Ils ont beaucoup servi pour remplacer les ponts détruits par les allemands. Ils font toujours partie des matériels du Génie Militaire français. Six ponts Bailey ont été mis en place par l'armée française au sud de Beyrouth en septembre 2006. (...) C'est super costaud, si vous repassez dessus, n'ayez crainte. Sauf, s'il est vraiment très rouillé.

C'est vrai qu'ils n'inspiraient tellement confiance. Nous voila rassurés.

Si vous voulez en acheter un, ils ont un site ;-)

Aujourd'hui la journée est faite de repos. Le festival bat son plein mais mous avons le temps.

On a retrouvé ce matin des amis internes de Nathalie, Antoine et Claire, en voyage de noces depuis 5 mois :

Le temps est couvert et c'est déjà le soir, mais j'ai quand même pris quelques photos d'ici.

La ville est entourée de temples :

Les rues pleines de prayer flags :

Le réseau chaotique d'électricité doit bien être responsable d'une partie des coupures de courant de la région.

Et voila!

Demain match de polo prévu

J'ai branché notre appareil photo, pour en mettre en ligne des photos du trajet d'hier.

Des paysages époustouflants :

Nathalie pendant une pause dans une campement bienvenu :

le couple qui nous suit depuis Delhi (vous les imaginez en rafting - en sari bien sûr ?) :

l'allure des camions archi décorés :

et notre chauffeur bloqué devant un pont où des ouvriers avaient quelques rivets à poser :

Pour répondre à Caro, on a dû faire 475 bornes hier, mais je laisse Nath vous le raconter.

Christophe

La route fut superbe, des paysages incroyables, ume super ambiance dans notre jeep avec deux jeunes indiens ingénieurs en info, le fameux couple indien âgé, um hollandais et deux autres encore : on se partageait bouffe et médoc ( j ai du manger de la poudre super éepicée anti nausées !), on chantait, on discutait bien... C était par contre assez éprouvant, 20h de trajet au final, gros troubles digestifs et mal de tête des montagnes ( 5200m au plus haut quand même !)...

Nous voila donc à Leh, les vrais vacances commencent, on va d abord se reposer et se requinquer, profiter du festival du Ladakh qui a lieu en ce moment (polo, danse, musique, porcession de moines...) et retrouver un ami interne qui est là aussi (le monde est petit!!!)

A la prochaine, bises Nathalie

 
lundi 3 septembre 2007

Nous voici arrivés à Manali vers midi après 14h de bus. On repart à 2h du matin pour Leh. Et on devrait en avoir pour 14h de trajet. C'est fou ces chiffres qui reviennent.

Manali est une petite ville en moyenne montagne qui est devenue très touristique. Pleine de charme et de tranquilité. La montagne emergeant de la brume naissant d un fleuve gris beige, les pommiers en pagaille, les moutons et les ânes, les petites bicoques remplies de paille, le robinet d eau ou tout le monde vient faire sa lessive et se laver les dents... Ca change de la folle Delhi-delhire ou jamais le tourbillon ne ralentit...



Dans le bus nous avons rencontré un vieux couple indien d'une soixantaine d'année qui vient de Bombay et part faire aussi du trekking là haut. C'est marrant la pêche qu'ils ont. L'an dernier ils ont fait du rafting, sans savoir nager. J'espère qu'on en dira autant à leur âge.

On a appris ce soir a faire du dal fry (plat de lentilles) avec le jeune patron de la guest house, on va essayer de retenir la recette d'ici notre retour! On boit du cidre, c'est le pied.

Prochain bulletin depuis Leh, si l'electricité nous le permet.
La bise à tous,
Christophe et Nathalie

 
dimanche 2 septembre 2007

Coucou tout le monde

nous voila dans l antre de la folie indienne, le centre de dehli ou tout klaxonne, tout sent fort, tout bouge, tout est couleur.
nous avons dormi au tibetan camp sous la photo du dalai lama, c est deja un autre monde
ce soir direction manali, puis la grande route jusqu a Leh, capitale du ladakh
la route est tellement haute qu on peut parler a dieu parait il, on pourra lui transmettre vos messages si vous voulez!!!

Bises a tous, portez vous bien

a la prochaine!

 

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