vendredi 12 septembre 2008

Après New York nous sommes allés vivre une semaine into the wild, au Yellowstone National Park, dans le Wyoming.

On aimerait bien écrire de longs articles illustrés sur tout ce que nous avons vu là bas.

Le problème est que nous en ramenons des photos. Des tas de photos... Et qu'il faut non seulement les choisir, mais surtout les développer... C'est le terme pour parler du rendu numérique à partir de données brutes. Car oui, nous nous sommes laissés convaincre par Christophe F, qui en est complètement aguerri, d'utiliser le format RAW pour toutes nos photos. Et si c'est certainement une très bonne idée, nous allons vivre je pense de longues soirées penchés sur l'écran pour essayer d'obtenir de bons résultats de nos plus de 600 prises, en travaillant moins d'un quart d'heure par photo j'espère.

Voici deux tentatives, sur ce petit cliché d'un geyser de rien du tout, dont l'absence de personne dans le cadre empêche de constater que le jet dépassse les 20m (65.6 feet) de hauteur.

Old Faithful, Yellowstone

Vous l'aurez compris, il y a du boulot. Et ce n'est pas pour tout de suite. Ce week end peut être.

Côté technique, je n'ai pas investi dans Lightroom, malgré les excellents conseils et démos à New York, mais j'ai testé Raw Therapee et UFraw dans Gimp, pour des résultats similaires. Et surtout, j'ai trouvé l'excellent PhotoME qui permet de retrouver à partir d'une photo numérique toutes les réglages qui ont servi au rendu. Hé, hé.. vive le plagiat des courbes de couleur, de luminosité, balance...

Au pire, on pourra compter sur le rendu automatique de Picasa, hein.
Mais c'est dommage de ne pas bien profiter de ces couleurs, là :

Grand Prismatic Spring, Yellowstone

(Les petits points que vous voyez de l'autre côté de la source, c'est des gens.)

Allez, au boulot.

Et merci à Christophe et Clem pour leur conseils photos toute cette quinzaine.

 
vendredi 29 août 2008

Petit article familial.

Je pensais trouver au 'Met' (Metropolitan Museum of Art) des tableaux d'Henri Lerolle. Il n'y en avait qu'un, et de taille :

La répétition d'orgue

J'ai un peu honte de ne pas le connaitre. Le plus important de sa carrière, d'après la description.

J'en cherchais un autre de Renoir qui est dans les collections du musée, mais je ne l'ai pas trouvé. Il n'intéresse peut être que la famille...

Le musée a le sens du thème. Juste à coté se trouve celui-ci (cliquez pour voir en grand) :

L'Église Saint Philippe du Roule, de Jean Béraud.
Marrant, non ?

Pour donner un peu d'interactivité à cet article, voici un petit jeu : saurez vous retrouver les artistes présentés par cette affiche originale ?

J'y vois Van Gogh, Gauguin, Monet, Degas, Cézanne, Wermeer et je sèche.
Peut être Pisarro (le banjo) ?

Il n'y a que des chefs d'oeuvre dans ce musée. C'est très impressionnant.

Il y avait aussi une expo intéressante sur les costumes des superhéros et leur influence sur la mode.

Et ça c'est fort !

 
jeudi 28 août 2008

Test d'intégration du diaporama Picasa.

Ça déborde pas mal, mais ça rend bien, non ? Ça commence par une ballade au Brooklyn Bridge puis dans le quartier du même nom. Nathalie au déclencheur. Il y a du déchet car on n'a pas trié.

(Lire la suite...)

La rue est un véritable support d'expression et de création, que ce soit dans les quartiers populaires, déjantés ou élégants. Voici quelques photos pour l'illustrer :

A l'ancienne :


Champêtre :


Réaliste (photos cliquables) :


Flashy :


Gribouillé :


Etonnant :


Les portes aussi sont parfois surprenantes de couleurs ou de formes :


Les devantures de magasin originales...


Et certains moyens de transport... patriotes...


Alors... envie de taguer votre rue?

Bises à tous, Nathalie

Hier soir, après un petit concert au Smoke -2751 Broadway (yeah),

Christophe et Clémence nous proposent une roof session, qui nécessite de traverser New York du nord au sud.
La vidéo qui suit est prise à Time's Square. Comme on n'entend pas bien, que c'est un peu long et que ce que l'on dit n'a que peu d'importance, je vous propose un autre fond sonore :

Puis à l'angle de la 38e rue et de la 6e avenue, après avoir choisi un des nombreux boutons de l'ascenseur,

on arrive sur le toit d'un immeuble où il n'était pas difficile d'entrer.

Very impressive

Et voici la photo souvenir. (Derrière, l'Empire State Building.)

Voila, sinon, j'avais envie de vous présenter le relooking de ma petite femme :

Et ses nouvelles moeurs :

Toutes les photos ici.

 
mardi 26 août 2008

Depuis le mois de mars dernier, les vacances se faisaient attendre. Après une dernière semaine bien chargée et éprouvante nous avons commencé à faire nos sacs vendredi soir à minuit trente pour être debout à 5h et vivre un décollage sans histoire... Impossible de dormir dans l'avion, animé par un panda bagarreur et un roboticien en acier trempé, et pourtant il faudra tenir... Une fois arrivé, se coucher vers une heure du matin signifiera avoir passé 24h debout.

Le sourire d'accueil de Christophe et Clémence nous a bien réveillés. Ils vivent à New York depuis 18 mois et nous accueillent une semaine au coeur de Manhattan, avant de partir ensemble au parc du Yellowstone. Mais c'est une autre histoire.

Notre premier déjeuner fut un picnic au Liberty Park, qui offre une vue très chouette sur Manhattan et ses buildings et sur une statue qui se trouve au milieu de l'eau. On l'appelle Liberty Statue parce qu'elle est en face du parc.

Il ya un peu de monde mais beaucoup de place et surtout la possibilité de faire des barbecues un peu partout dans le parc.

L'après midi s'est poursuivie par une sieste et notre première sortie dans West Village où j'ai vécu cette malheureuse frustration de ne pas avoir pu finir mon burger. Faut dire qu'un steak de bison bien cuit, ça passe pas tout seul - surtout avec 3 tranches de lard et un maïs grillé dessus.

Le lendemain, longue et belle marche dans les rues.

Ce qui m'a le plus frappé c'est la place de l'eau à New York. Je m'attendais à ne voir que des zones industrielles alors qu'il y a beaucoup d'espaces verts, de lieux de promenade, la possibilité de faire de la voile, de pêcher, de profiter de l'air marin...

Pas mal placé le class America. Forcément plus sympa que le métro pour venir bosser.

Nous avons beaucoup marché dans Manhattan, Broadway, Ground Zero, trouvé à Wall street le plus gros drapeau, et shooté tout et n'importe quoi. Les rues et leur animation sont fascinantes. D'ailleurs Christophe ne s'en lasse pas. Nathalie prend beaucoup de fresques et art de rue. Elle vous en parlera mieux que moi.

Dimanche soirée entre amis dans un jardin (!!!) chez un français d'East Village. On s'est fait un Time's Up bilingue bien marrant.

Pas évident ni intéressant de détailler tout le shopping qui nous a occupé hier, mais on a craqué. Vite, le dollar remonte... On avait bien mérité un barbec sur le toit. Boeuf aux ceps, champagne Veuve Cliquot et Haut Medoc 88. Ils ne se moquent pas de nous.

Toutes les photos ici.

 
lundi 18 août 2008

Ça m'a bien fait rire ce matin :

Vu sur Boing-Boing.

Joyeux lundi !

 
mercredi 13 août 2008

Grâce à Ivan, le cousin de Christophe, passionné de haute montagne, nous avons eu la grande chance de découvrir la magie des glaciers. L'année dernière, c'était un we mi-juillet près de Chamonix, à l'Aiguille du Tour.

Et cette année, on a remis ça avec Benoît, un de ses amis, dans le parc des Ecrins, avec pour objectif la Tête Sud du Replat, au départ de St Christophe en Oisans.

En quelques mots :

Nuit à la belle près de Grenoble

Marche d'approche jusqu'au refuge le samedi, en plein azur, au milieu des fleurs, au bord de l'eau cascadeuse.

On devine au loin le sommet à gravir, qui devient tout proche quand on arrive au refuge...

Dîner au coucher du soleil sur la terrasse du refuge (inévitables soupe et pâtes!).

Départ à la frontale le dimanche tôt, dans le pierrier, puis sur le glacier, qui de presque plat devient bien raide sur la fin.

De l'arête sommitale, une vue superbe, éblouissante.

Encore quelques efforts, des caillasses à grimper juqu'au sommet.
Le soleil est bien présent maintenant, la roche et la neige scintillent, au loin les silhouettes bleutées de l'Italie.

Qu'on est bien la-haut!

Sur le retour, petit exercice de neige en pente quasi-verticale.

La neige se rammolit, il est temps d'arriver au pierrier, la faim se fait sentir...

Les ventres remplis, c'est la cavalcade ensoleillée juqu'à St Christophe, puis la route et... Paris.

Ces paysages nous emplissent le coeur et viennent titiller nos rêves, la montagne nous manque déjà...
Pourquoi sommes-nous si bien dans ces hauteurs?

Merci Ivan pour ta patience et ton entrain.
On suivra ton 7000 en Argentine puis ton 8000 au Tibet passionnément!!!

Toutes les photos ici.

 
dimanche 20 juillet 2008

Yourte C'était il y a trois semaines et c'était pour un baptême. Celui de Salomé, la petite de Marielle et Jonathan, celle pour qui nous avons remplacé un week end de cyclotourisme par du canoë l'an passé, et dont Nathalie est maintenant la marraine.

Et la petite famille vit dans une yourte, près de Muret, à une heure au sud de Toulouse.

En plus d'avoir été l'attraction phare des invités, la yourte est toujours accueillante. C'est un type d'habitation fait d'une pièce sur le modèle des habitations traditionnelles mongoles, dont le moins que l'on puisse dire est qu'on n'en trouve pas partout. Pour plus d'infos : France Yourte et Yourte.com.

Jonathan a commencé une prometteuse carrière de maraicher. C'était l'occasion de voir ce que donnaient ses cultures, qui ont nourri pour l'occasion près de 70 personnes.

Il faut dire que depuis leur installation et le début de son travail le 1er février, il a couvert seuls plusieurs hectares de culture et 3 serres.

Chapeau Jojo !

L'ambiance est toujours excellente chez eux, du dîner de la veille...

..au lendemain.

On a un peu participé, à la musique et aux crêpes.

Quelques portraits.

La totale se trouve ici.

 
mercredi 28 mai 2008

Avec l'équipe de foot de Dexia Asset Management, j'ai passé le week end dernier sous une pluie océanique vaillamment alimentée par les nuages nantais.

C'était pour participer au Trophée des Légendes, organisé par le FC Nantes. Il y avait d'anciens joueurs des années fastes du club (1995, 2000) sur le terrain : Patrice Loko, Dominique Casagrande, Corentin Martins, Eddy Capron, et d'autres que je ne connaissais pas.

On a sorti le grand jeu vendredi, au point de finir 2e de notre poule et jouer le lendemain dans le haut du tableau, au stade de La Beaujoire. Mais on s'est alors pris trois défaites sur une pelouse détrempée et sans aucun but inscrit. Bilan 10e sur 30.

Evidemment c'est assez sympa de découvrir le stade, les tribunes et les vestiaires du FC Nantes. On a quand même bien rigolé.

Comme souvent, toutes les photos ici.

 
vendredi 9 mai 2008

Nous nous sommes rendus à Assise pour profiter du pont du 1er mai ; ce qui fait que je suis aujourd'hui seul au boulot pendant que tous mes collègues profitent de celui du 8.

C'était une destination surprise pour Nathalie, une idée de moi et un régal pour nos petits yeux (et nos estomacs).

Le trajet nous a fait passer par Pise et Florence.

La Basilica de San Francesco

Un vicolo

La Rocca Maggiore

La Rocca Minore

Gli Gelati

Petit récit à venir...

Toutes les photos ici.

Que faire à Florence quand on a une heure de changement ?

Cette question nous a taraudés jeudi 1er mai dernier. Arrivés à l'aéroport de Pise la veille au soir, nous étions en transit pour Assise. Heureusement, la gare Santa Maria Novella se trouve en plein centre ville. Malheureusement, elle était pleine de tifosi de la Fiorentina. Pas facile de s'entendre. Nathalie, dont les années lycée et autres vacances lui ont permis de visiter cette ville un quart de douzaine de fois, a fait le choix et le guide.

Direction l'Arno et le Ponte Vecchio.

C'est fascinant, surtout quand on n'en a jamais entendu parler. C'est une sorte de zone de commerce (de joaillerie) perchée sur le cours d'eau depuis l'ère médiévale.

Qui respecte les jours fériés de surcroît.

Retour via une place de marché, et la cathédrale.

Trop de lumière assombrit la photo...

Mais on ne va pas se plaindre du temps de malade qu'on a eu.

Mais que font tous ces gens ?

Ah oui...

Et comme je suis un gros beauf qui s'assume :

Je dérange même Nathalie pour me servir de modèle :

Pas mal quand même, non ?
J'enlèverais bien les gens de la photo de gauche si j'en avais la patience...

Elle a aussi essayé, finalement :

Sans commentaire.

 
lundi 31 mars 2008

Retour mardi dernier au petit matin d'une dizaine de jours mémorables : 6 jours de rando dans la vallée de la Clarée via le Mont Thabor, puis 3 jours de station à Vars-Risoul..

De quoi faire le plein.

C'était notre première sortie de Paris depuis le mois de décembre ! Et c'est peu de dire qu'on commençait à accuser le coup... Entre le rythme de l'hôpital pour Nathalie, sa thèse et son étude en cours, mon boulot, mes cours et ma programmation perso, on est un peu sous l'eau tous les deux...

Autant dire qu'on se sent vite loin du blog, ce qui explique son peu d'activité. Et puis.. pourquoi polluer de commentaires ce genre d'images :

Le mont Thabor :

L'ambiance au refuge, assurée :

Nous étions accompagnés, de Claire et Antoine, avec qui nous avions déjà partagé un peu de montagne en Inde, et Guillaume qui s'est joint à nous dans l'aventure :
(le guide, Antoine, Guillaume, Claire)

On a aussi fait un peu de raquettes, à Vars :
(Nathalie, un mélèze)

Et voila, c'est pas difficile, de remplir un blog, non mais.

Toutes les photos ici.

 
samedi 15 décembre 2007

Edit : Ce post a été écrit le 15 décembre, mais je le conservais sans le publier en attendant d'avoir un peu de participation de la part de Nathalie pour que ce blog ne devienne pas le mien uniquement. Mais elle n'a pas du tout de temps, et il s'est passé des choses (Panique sur les marchés, baisses des taux en réaction...) cette semaine qui mettent en lumière ce que j'avais écris, alors voila je publie.

Depuis le mois d'octobre, je vais tous les samedi matins suivre au Cnam un cours assuré par Bruno Cavalier, dont je sais peu de choses sinon qu'il est économiste chez Oddo Securities. D'autre part, il l'a été longtemps pour le Crédit Agricole et est parfois cité dans de sombres journaux comme le Monde ou le Journal du Dimanche. Il tient aussi une chronique économique chaque mercredi sur Bloomberg TV, qu'il n'est pas indispensable de suivre nous a-t-il dit, pour le niveau d'analyse qu'elle comporte supposée relativement faible au regard de ce qu'il nous propose chaque samedi. Faut venir en amphi, quoi.

Ce matin, une question pertinente d'un élève étudiant auditeur, concernant les montant incroyables de liquidités injectées par les banques centrales pour permettre le refinancement des établissements et acteurs financiers qui ont perdu trop de plumes dans la crise des subprimes. La question était celle ci (en gros) :

- Est-ce que ce geste de soutien des banques centrales signifie qu'elles cautionnent les agissements des établissements bancaires qui ont spéculé sur les crédits à risque ?

Réponse de principe :

- Les Banques Centrales n'ont pas pour rôle de punir les acteurs qui se sont mal comportés d'un point de vue moral, ni celui de soutenir ceux qu'elles souhaitent.

Un temps.

- Mais je pense que si les BC pouvaient prédire avec certitude que les établissements bancaires les plus exposés aux subprimes vont couler, et seulement ceux ci, elles en seraient ravies.

On boit du petit lait, là, tant il est rare d'entendre évoqué l'appréciation personnelle d'un banquier central.

Dans les rangs, le même réagit :

- Mais tous les acteurs concernés ont pris des risques !

Rires de l'amphi que je rejoint. Je ne pense pas que tous les acteurs du système méritent de faire faillite. Et on commence à se demander, tiens, si celui qui vient de parler n'a pas l'air de cotiser à la LCR...

- Dans ce cas, il ne reste qu'à souhaiter l'effondrement de tout le système bancaire...

- Précisément !!! dit l'auditeur...

Et là on rigole un peu moins, et je me dis que ce serait bien que ma carte bleue continue à fonctionner quand je m'en sers.


Petit aparte sur l'injection de liquidités :

L'argent distribué n'est pas gratuit.

C'est un prêt sur le marché interbancaire par une banque centrale dans la devise qu'elle émet, proposé aux enchères de taux. La 1ère mise est le taux interbancaire (le taux directeur + 0.5 à peu près, révisé chaque mois).

Ex: La BCE propose d'injecter 100 Millions d'euros au taux 4%.
La banque A demande 30 Millions à 4,2%
La banque B demande 70 Millions à 4,5%
La banque C demande 20 Millions à 5%
La banque D demande 80 Millions à 4,1%

Conséquence :
La banque C obtient 20M
La banque B obtient 70M
La banque A obtient 10 M (ce qu'il reste)
La banque D n'obtient rien

Sachant cela, proposer des montants colossaux, c'est donner la garantie aux banques que quelque soit leur offre de taux, elles auront la somme qu'il leur faut. A noter qu'il s'agit de prêt overnight. Elles peuvent l'investir tout de suite sur le marché et le rendre le lendemain.

Fin du petit aparte sur l'injection de liquidités


Le dialogue n'est pas allé plus loin, mais le thème a l'air passionnant, et B.Cavalier a continué par une digression concernant "l'Aléa Moral. Apparemment plusieurs bouquins ont traité de ce sujet concernant les ingérences des banques centrales, et Ben Bernanke en a fait un discours cette semaine.

On peut donc s'interroger sur l'effet d'un système où l'inconséquence d'un acteur important du marché serait épongée systématiquement par les BC. Cette "protection" peut favoriser les investissements risqués et la réponse des BC priver d'autres besoin/acteurs/pays membres de soutien par ce type de ressources.

On peut s'interroger également sur l'appréciation morale à tenir face au refinancement, quand on sait comment les banques se sont mises en risque.

Cela fait des années (environ 20 ans) que les produits financiers montés sur les subprimes font l'objet d'investissements massifs classés sans risque. Vu le nombre d'analystes qui se sont chargés de les noter, la surprise et l'ampleur de la catastrophe sont telles qu'on s'inquiète aujourd'hui des dérives du système qui a permis de croire autant à ce que pouvait rapporter un crédit accordé à de mauvais payeurs.

Je blâme, mais j'explique.


Petit aparte sur les subprimes :

Prime signifie emprunt, sub-prime sous-emprunt. Le subprime par excellence est au format 2/28, il parait. Cela signifie un emprunt sur 28 ans qui commence dans 2 ans. En général c'est un emprunt à taux variable mais ça compliquerait mon illustration. Typiquement, imaginons Mr & Mrs Smith qui pour acheter leur appart contractent cet emprunt. Deux plus tard au lieu de commencer à payer, ils contractent un emprunt hypothécaire du même type qu'ils renégocient sans problème puisque l'appart a pris bcp de valeur, housing bubble oblige. Ils ne payent toujours pas. Jusque là tout va bien. Mais quand le marché stagne, les constructions se sont arrêtées, et les ventes ne progressent plus, ils ne peuvent plus renégocier l'emprunt, et le logement ne vaut rien, et comme parfois ils ne peuvent pas payer, ils font défaut.

Du côté du préteur, ce qu'ils s'est passé, c'est que le prêt a été titrisé, c'est à dire, que plusieurs personnes ont racheté la créance (RMBS, Residential Mortgage Securities, un type parmi d'autres d'ABS - Asset Backed Securities) parfois par tranches (Par exemple de 10%, chacun couvre les défaut de 0 à 10%, de 10 à 20 etc.. on comprendra que la première tranche est plus risquée, la dernière bcp moins, voire gagne une notation AAA, et sont rémunérés par une part des intérêts à hauteur du risque pris) et quand ça se passe mal, tous ces propriétaires de part de créance perdent leur mise. Curieux que personne n'y ait pensé. Qui blâmer ? Les agences de notation ? Peut être pas. La lecture qu'on fait de leurs chiffres ? Sûrement. Les investissements massifs qui ont amplifié la bulle tout en s'enrichissant ? Peut être aussi. La Fed qui a maintenu ses taux à 1% pendant 2 ans et soutenu la bulle ? Aïe je ne voudrais pas me retrouver en garde à vue demain...

Fin du petit aparte sur les subprimes


En tout cas, je sais qui plaindre. LEs emprunteurs à la rue aux Etats Unis. Et personne n'éponge leurs dettes.

Bientôt sans doute, les BC baisseront leur taux pour aider au refinancement des établissements bancaires qui à mon avis ne le répercuteront pas sur leur taux de crédit parce que faut pas déconner, ils ont de la marge à se faire, et voilà comment on éponge une année difficile, avec la bénédiction du trésorier en chef, à la santé de la "Federal".

J'ai peut être dit des bétises, merci d'avance pour la correction si nécessaire.

 
mardi 13 novembre 2007

Nous sommes allés voir samedi soir l'Orchestre de Contrebasses, au théâtre du renard à Paris.

orchestre de contrebasses

Cet orchestre a été monté par Christian Gentet, qui n'est autre que le pap' de Camille, comme dit Guillaume mon couz.

J'ai trouvé un clip sur youtube pour le faire partager :

Je ne comprends pas toutes les images qu'on y voit, mais le premier morceau est exactement ce qu'on a entendu. Fabuleux.

On en est revenu avec deux CDs. Très chouettes.

Toutes les informations pratiques se trouvent ici.

Quand le soleil se fait désirer à Paris, il faut aller le chercher !

Bien qu'encore un peu tanné des vacances de septembre, j'ai fait le pont de la Toussaint avec Nathalie pour 4 jours de croisière au départ de Toulon. Le plan était idéal, via Aure qui nous a présenté Amaury B., qui a eu l'excellente idée pour ses amis de s'engager il y a quelques années dans la Marine Nationale, par l'entremise de laquelle nous avons pu louer un Sun Odissey 33 fringuant, fier, nerveux.. et pour pas cher.

Les amis d'Amaury ont été nos amis et nos équipiers pendant ce délicieux week end - et sans doute pour longtemps.. Amaury S, Emmanuel, Anne et Marie-Amélie nous ont accueillis supportés avec chaleur et bon esprit. Très sympa.

Le temps fut.. hem, sans vent, mais incroyablement ensoleillé et radieux.

Ah, je n'ai jamais autant apprécié d'avoir oublié mon maillot de bain !.. Non pas que ça m'ait plu de voir les autres se baigner sans moi, mais pour le bonheur d'avoir d'avoir un climat qui le fasse regretter..

Je ne connais rien de la navigation en méditerranée, sinon le coup des pendilles qui remplacent les catways au port, mais apparemment il n'y a rien de plus simple, car comme le disait Amaury B., chef de bord, "il n'y a ni marée, ni courant, et les côtes sont à pic !" En clair, on n'a pas sorti la carte une seule fois...

Le premier stop jeudi soir fut à Porquerolles, où nous avons pu bénéficier de la chaude ambiance des Voiles d'Automne 07. Non pas la course de St Tropez (qui d'ailleurs avait lieu une semaine après) mais l'affaire d'une bande dégivrés, pour la plupart parisiens.. venus faire la fête nombreux. 4 bateaux de 40 à 52 pieds (un vrai monstre, celui là).. Tellement mondain qu'on y connaissait tous quelqu'un..

Pour intéresser un peu l'itinéraire, nous sommes partis le lendemain avant le lever du soleil, pour prendre un petit déjeuner à Port-Cros.

..où nous sommes finalement restés toute la journée ! entre balade, plage et repos...

avant d'aller mouiller dans une petite crique. Exit les rêves de longue traversée, de nav nocturne, de St Trop' et du Lavandou...

Le lendemain retour très tranquille vers Porquerolles, en faisant un grand tour des îles.

Pour la petite histoire, au premier envoi de spi, le mousqueton du point de tire a honteusement lâché (comment ça, mal fixé ?) et la drisse est restée coincée en tête de mât. Emmanuel s'est chargé d'aller le chercher, une fois au port.

Gros restau le samedi soir, de moules, de vin corse et de sardines grillées... J'ai pu faire une longue course le lendemain jusqu'au cap des Medes à la pointe de l'île, en compagnie d'Amaury S. qui m'a épuisé. 35 minutes aller pour une chouette vue sur la côte.

Le reste du dimanche fut consacré au retour tranquillou dans le port de Toulon, pour des adieux déchirants.

Une partie des photos que vous voyez ici ont été prise par Aure. Le reste par Nath et moi.

 
mercredi 31 octobre 2007

Le tri des photos se passe doucement.

Une bonne partie se trouve maintenant sur ce site : picasaweb.com/nathalie.lerolle





 
mercredi 24 octobre 2007

Les jeunes médecins (dont moi!) sont en colère et font peur à Roselyne... Le problème c'est qu'un récent projet de loi sur la sécu prévoit de déconventionner les médecins qui ne s'installeraient pas en zone de pénurie médicale... Déconvention voulant dire soins non remboursés, c'est tout notre système de santé qui est ébranlé, avec une menace majeure sur l'accès aux soins pour tous. Il ne s'agit pas que de protester contre la suppression de la liberté d'installation, cela va bien au delà. Certains médecins ont d'ailleurs rejoint le collectif anti-franchise.

"la carte vitale, pas la carte bancaire" pouvait-on lire sur les banderoles... Faut dire qi'il y avait une sacrée ambiance, de la zique live (les fanfares de médecine) et techno, de la mousse, des pétards, des ballons blancs, des fausses Roselynes en poupées gonflables ou en vrai-faux traversis, et un slogan, aussi fin qu'on aurait pu le rêver : "Roselyne, ta réforme, si tu savais, si tu savais où on s'la met".

Une manif, à part faire du sport gratis, se casser la voix et attraper la crève, ça sert aussi... à retrouver plein de gens, des anciens de la fac, des anciens co-internes, des anciens externes... C'est la grande fête des docteurs! D'ailleurs on s'est dit qu'on devrait en faire une par an...

Bon, sans rire, faudrait que ça marche et qu'il revienne sur leur projet insensé et antisocial... espérons que...

 
lundi 22 octobre 2007

J'ai couru dimanche 14 octobre les 20 km de Paris en 1h34 !

Je pense que les globules rouges du Ladakh étaient encore là pour m'aider... C'était ma première course. J'ai commencé à courir au mois de juin en préparation des vacances de septembre. J'ai eu l'occasion de courir avec des collègues de bon niveau, et c'est étonnant comme on progresse vite.

On peut voir sur cette page que j'en ai bavé.

Pour la petite histoire, je suis arrivé juste devant un ancien ministre !

Alors c'est vrai que ça date, mais le blog n'est pas une priorité du quotidien en ce moment. On reprend très doucement le rythme parisien...

 
samedi 20 octobre 2007

A l'occasion d'un congrès de la SFLS (société française de lutte contre le SIDA) sur le thème de "bien viellir avec le VIH", j'ai fait un petit tour à Strasbourg ce qui m'a permis... de retrouver François mon pote violoncelliste et de rencontrer Marjolaine sa copine. On aura parlé poésie, écouté 6 fois le concerto pour violoncelle de Dvorjak par 6 interprètes différents, silloné les ruelles médiévales du centre ville, traqué le meilleur kougloff du coin... L'amitié comme du bon pain.

Quant au congrès, la question est de savoir comment aider les personnes infectées depuis lontemps qui approchent le 3ème ou le 4ème âge (grâce aux magnifiques progrès réalisés grâce à la tithérapie), et ceux qui sont diagnostiqués après la soixantaine, à appréhender sereinement le fait de vieillir avec le VIH... Grand sujet "visionnaire", actuellement 7% des patients suivis sont âgés de 60 ans ; dans 10 ans, 20 ans, ce sera peut-être 1/4, 1/3........ Le monde du VIH change, ses enjeux dans nos pays occidentaux ne sont plus les mêmes qu'il y a 15 ans, avant c'était survivre, maintenant c'est bien vivre...

 
dimanche 7 octobre 2007

C'est qu'il y a eu de l'engagement !

Un beau plaquage de Beauxis sur Nick Evans, sous les yeux d'Harinordoquy.

20-18, quand même...

 
samedi 29 septembre 2007

Alors que, jeudi soir, Delhi nous offrait encore sa généreuse brume crémeuse et encombrée, sur Pahar Ganj et ses commerces,

le lendemain, une coïncidence de notre programme nous faisait passer la soirée à l'Opéra de Paris !

Le changement est radical, puisque nous sommes passés d'une situation où nous étions les touristes les plus visibles au milieu de la foule et des attentions - des racoleurs, taxis et vendeurs multiples... à une situation des plus chauvines puisqu' exaspérés toute la soirée par l'impolitesse du public de l'opéra Garnier. Qui des japonais, qui des allemands, qui des espagnols... à prendre la scène en photo au flash, à commenter les dorures, faire claquer le clapet d'un caméscope, quand ce n'est pas la banquette qu'on relève bruyamment pour aller voir ailleurs si la prise de vue vaut le coup.

Nous sommes allés voir Capriccio, de Strauss... (Cliquez sur l'image pour en savoir plus)

Nathalie m'a expliqué que ce serait proche de Wagner. Sachant que je n'en connais que la Walkyrie, je ne pouvais pas m'attendre à cette gentille comédie où un poète, un compositeur et un directeur de théâtre s'allient pour offrir un spectacle à une très jolie comtesse, tout en se chamaillant pour s'en attirer les faveurs. C'est une joute permanente d'opposition entre musique et parole, entre décor et profondeur.

Deux jours plutôt, nous nous divertissions devant ce film :

"Chak de !" signifie "Gagne !" en penjabi. Un Bollywood sans chorégraphies, avec la superstar indienne du moment, qui raconte la création d'une équipe féminine de hockey (sur gazon), qui s'entraine, joue et gagne la coupe du monde avant la fin du film. Il faut savoir que ce sport est très populaire en Inde mais souffre d'un déficit de licenciés parce que l'équipe nationale est d'un niveau déplorable (dernier match contre le sri lanka perdu 20-0 il y a deux semaines)... Pendant ce temps, l'équipe nationale de Cricket vient de gagner la toute neuve Coupe Twenty-Twenty [1] ! Mais ceci est une autre histoire.

C'est en tout cas un très gros succès !

Que raconter d'autre sur Delhi ?
Nous avons visité le Fort Rouge, et joué aux cartes.

Notes

[1] Coupe du monde du cricket à 20 contre 20

 
mardi 25 septembre 2007

Le climat nous a permis de décoller, et nous voici à Delhi.

Le vol était incroyable... avec vue sur les cîmes dépassant des nuages ! Cette fois pas de difficulté techniques, pas d'essouflement ni mal des montagnes...

Malheureusement les photos sont interdites dans l'avion, pour d'obscures raisons sensibles et militaires. Nous sommes en compagnie d'Antoine et Claire, en transit pour la Thaïlande, jusqu'à vendredi matin, avant notre retour en France.

Delhi est toujours aussi crade, grise et polluée. On devrait aller au ciné ce soir, et se trainer dans quelques musées demain.

 
lundi 24 septembre 2007

Sur ce panorama digne d'une étiquette evian, photographié depuis notre terrasse, on aperçoit sur la droite le Stok Kangri, le plus haut sommet du coin.

On l'aura donc vu et rêvé souvent, ce sommet, aperçu en bonus du col du Ganda La (rando précédente)...

Samedi 22 septembre, à 6h50, au terme d'une ascension de 4h30, nous y étions!

Ca n'a l'air de rien, mais il nous aura fallu vivre :

  • une longue journée d'approche au camp de base,
  • un lever outrageusement matinal (2h du mat', c'est pas des vacances, ça!),
  • les tracas de l'altitude (maux de tête et essouflement comme si l'on courrait un sprint à chaque pas),
  • deux nuits glaciales,
  • la torture psychologique de voir des marcheurs renoncer en cours d'ascension,
  • la honte jalouse de voir notre guide galoper comme si de rien n'était!

Bref, "It was hard but it was great", comme l'on dira au retour pour encourager les retardataires...

Quel bonheur en effet d'être tout là haut,

quand les paysages se dessinent enfin,

que le sommet apparait si petit, décoré des inévitables prayers flags,

et que l'on peut admirer plus bas de nuages de neige se jouant des rayons et des flocons scintillants...

On est alors bien loin de la vie parisienne, de ses folies, des joeurs de poker en ligne, du boulot quotidien, de l'hopital et des fonds d'investissements...

Le retour, au soleil et en 3h, nous permet de découvrir ce que nous avons gravi dans l'obscurité, alternance d'éboulis et de neige,

et montée raide, raide...

Depuis un col sans nom,

Photo kéké inévitable devant le SK.

Le lendemain au réveil, dimanche 23 (Bon anniversaire Caro !), on découvre qu'on a eu plutôt de la chance pour le temps ! S'il avait neigé comme ça le jour même, la montée aurait été annulée...

Descente avec 4 autres grimpeurs, deux autrichiens, une anglaise et un américain.

L'un des autrichiens est monté au sommet avec un thermos de café (Not a real top without coffee) tandis que le ricain (de l'Oregon) portait une chemise et un pantalon de costume pour poser tout en haut !

Aujourd'hui repos et internet. On prend l'avion demain matin pour Delhi si le temps le permet, pour un retour prévu vendredi.
Fini le Ladakh...

 

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